Non classé

Crédit Mutuel de Bretagne : retrouver le chemin de l’unité – Les Echos 2019

LE CERCLE – Dans la bataille qui voit se déchirer le Crédit Mutuel Arkea Bretagne et la Confédération nationale du Crédit Mutuel, Marylise Lebranchu, présidente de Restons mutualistes, plaide pour l’unité.

Il y a maintenant un an, les dirigeants du Crédit Mutuel de Bretagne-Arkea annonçaient l’indépendance comme inéluctable et immédiate, le projet solide et fiable.

Un an plus tard, c’est l’enlisement. Les autorités prudentielles n’ont toujours pas donné leur avis. Les 3.000 ou 10.000 pages du soi-disant projet Arkea, si souvent citées, ne sont toujours pas visibles. La Confédération nationale n’a, à ce jour, reçu aucun dossier de demande de scission, pourtant seul moyen d’ouvrir le processus. On nous annonçait que l’indépendance serait proclamée en décembre 2018 puis cet été… Et pourtant, toujours pas de projet public, toujours pas de débat contradictoire, toujours pas de vote. Ce n’est plus un projet, c’est l’Arlésienne…

Parallèlement, les dirigeants du Crédit Mutuel Arkea dépensent beaucoup pour subventionner l’équipe professionnelle de vélo en Bretagne, l’équipe de rugby à Bordeaux, l’Arena à Bordeaux, un bateau pour la course au large… Beaucoup d’argent et d’énergie dépensés pour effacer le sigle Crédit Mutuel et pour imposer la marque Arkea… Est-ce bien utile aux sociétaires ? N’est-ce pas un hold-up d’une marque construite par beaucoup de Bretons ?

Qu’est ce qui empêche Arkea de se développer au sein du Crédit Mutuel ? Rien, à ma connaissance !

La sécurité de l’épargne, la certitude de la bonne gestion de son portefeuille, un investisseur avisé, c’est ce que l’on demande à sa banque. La force du collectif mutualiste, c’est ça. Le Crédit Mutuel est l’une des plus grandes et plus sûres banques françaises et européennes, par sa taille, son bilan financier, ses engagements. Dans un environnement économique, financier et politique instable, le collectif rend plus fort, protège mieux ses sociétaires. C’est aussi cela, ce que j’attends de ma banque ! Qu’elle nous protège.

Les résultats du CMB sont bons, année après année. L’emploi progresse. Qu’est ce qui empêche Arkea de se développer au sein du Crédit Mutuel ? Rien, à ma connaissance ! C’est cela qui rend incompréhensible le projet de scission !

Si Arkea devenait indépendante, le lendemain, le Crédit Mutuel investirait lourdement pour recréer son réseau et lancer ses forces commerciales pour reconstruire sa place en Bretagne et en Aquitaine. Arkea devra alors dépenser beaucoup d’argent et d’énergie pour conserver ses positions et en acquérir d’autres face aux autres fédérations du Crédit Mutuel. 1 milliard, a minima, qui n’ira pas au développement de nos entreprises ou au soutien des projets des sociétaires.

Sortir du conflit par le haut

Il faut savoir arrêter un conflit quand il est inutile. Il faut reprendre la voie de l’unité, négocier pour sortir par le haut d’un conflit fratricide qui n’a que trop duré. Mais, en cas de refus, nous sommes prêts à un débat contradictoire devant tous les sociétaires. Depuis un an, nous avons su rassembler une équipe de grande qualité qui pourra défendre un projet mutualiste conforme aux valeurs du Crédit Mutuel de Bretagne tel qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, si besoin.

L’unité est une force. La diversité des cultures et des territoires en est une autre. Il est temps de retrouver ce chemin commun au sein du mutualisme bancaire dans le seul intérêt des sociétaires, des salariés du CMB, de la Bretagne et de l’Aquitaine. Il est plus que temps maintenant.

Marylise Lebranchu , ancienne ministre, est présidente de Restons mutualistes.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/credit-mutuel-de-bretagne-retrouver-le-chemin-de-lunite-1034517

Non classé

Image des banques : le Crédit Mutuel rit, la Banque Postale pleure

Par Vincent MIGNOT Publié le jeudi 27 juin 2019

Indéboulonnable. Le Crédit Mutuel confirme, trimestre après trimestre, qu’il est bien la marque bancaire préférée des Français, selon le baromètre Posternak / Ifop de l’image des marques (1).

La banque mutualiste est même l’une de leurs marques préférées tout court : elle figure en effet à la 8e place d’un classement général dominé par Michelin, Citroën et Intermarché. Elle est ainsi la seule banque à intégrer ce top 10, où figure également l’assureur Macif.

Il faut remonter plus de 4 ans en arrière pour retrouver la trace d’un baromètre où le Crédit Mutuel est dépassé par une autre enseigne. C’était au 1er trimestre 2015, et c’était à l’époque la Caisse d’Epargne qui s’était installée en tête.

Boursorama progresse

Les temps ont bien changé pour l’Ecureuil. La Caisse d’Epargne est désormais l’enseigne mutualiste à l’image la plus dégradée. En baisse par rapport au 1er trimestre, elle occupe la 6e place (sur 11) du classement, à 15 points du Crédit Mutuel et 5 points de la Banque Populaire et du Crédit Agricole (3e ex aequo). Elle est même devancée par le leader de la banque en ligne, Boursorama, qui poursuit sa progression et s’installe un peu plus parmi les grandes marques françaises de banque de détail.

La Caisse d’Epargne ferme la marche d’un premier peloton d’enseignes, dans lequel on retrouve également le CIC, à la 2e place. Un écart de 9 points sépare ensuite l’Ecureuil, 6e donc, du 7e, LCL. On retrouve également dans ce second peloton les grandes enseignes commerciales – outre LCL, BNP Paribas et la Société Générale – mais aussi La Banque Postale, dont l’image continue de se dégrader. C’est toutefois Orange Bank qui ferme la marche : la banque mobile ne parvient pas encore à décoller, plombée sans doute par les critiques sur son expérience client.

Le classement du 2e trimestre 2019

  1. Crédit Mutuel (62 points, +1 par rapport au 1er trimestre 2019)
  2. CIC (55 points, +3)
  3. Crédit Agricole (52 points, +2)
  4. Banque Populaire (52 points, +5)
  5. Boursorama (48 points, +3)
  6. Caisse d’Epargne (47 points, -3)
  7. LCL (38 points,-1)
  8. La Banque Postale (37 points, -3)
  9. BNP Paribas (37 points, -1)
  10. Société Générale (35 points, =)
  11. Orange Bank (31 points, =)

(1) Terrain réalisé du 6 au 7 juin 2019 sur un échantillon national représentatif de 1 007 Français âgés de 18 ans et plus. L’indice d’image correspond à la différence entre le pourcentage des interviewés déclarant avoir une bonne image et le pourcentage des sondés ayant une mauvaise opinion de l’enseigne.

https://www.cbanque.com/banque/actualites/74717/image-des-banques-le-credit-mutuel-rit-la-banque-postale-pleure

Non classé

La présidente de la CNIL est-elle en situation de conflits d’intérêts concernant Leetchi ?

L’autorité administrative indique avoir «fait le nécessaire en interne» pour que Marie-Laure Denis, nommée en février, «ne traite pas de dossier» concernant la société Crédit Mutuel Arkea. Celle-ci, présidée par son mari, a racheté la plateforme de cagnottes en ligne Leetchi en 2015.

«C’est énorme ! Leetchi et Cnil ensemble !» : dans plusieurs posts Facebook très partagés (comme ici par exemple), des internautes s’alarment d’une possible proximité entre Leetchi, plateforme de collecte d’argent en ligne et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), garante de la protection des données personnelles.

L’émoi de ces internautes s’explique par la polémique récente sur la convocation par la police, de certains participants à une cagnotte de soutien à Christophe Dettinger organisée sur Leetchi. L’organisateur de cagnottes s’était vu reprocher la communication préalable aux autorités des participants à la cagnotte du boxeur. Ce qui ne relevait pas du choix de l’entreprise, puisqu’il s’agissait d’une réquisition judiciaire.

Des internautes ont pointé une situation de conflits d’intérêts, dès lors que Marie-Laure Denis, nommée présidente de la Cnil en février dernier (sur proposition de l’Elysée), est mariée avec Jean-Pierre Denis, président du Crédit Mutuel Arkéa, groupe de banque et d’assurance mutualiste. Quel rapport avec Leetchi ? Arkéa a racheté 86% de la start-up en septembre 2015, et est toujours son actionnaire majoritaire.

«Cette violation devrait être notifiée à la CNIL»

La CNIL a-t-elle été saisie du dossier concernant cette cagnotte Leetchi ? La CNIL «n’a pas eu connaissance des faits précis, et n’a pas reçu de plaintes à ce sujet». Elle n’est «donc pas en mesure de se prononcer sur le fond». Sans préjuger des détails de l’affaire, la CNIL rappelle qu’il n’est pas possible pour une entreprise de se soustraire à une réquisition judiciaire, qui est une «obligation légale» prévue par le Règlement général sur la protection des données (RGPD). 

Un autre point pourrait toutefois poser un problème de confidentialité dans l’affaire, mais sans que cela ne concerne Leetchi. La police a en effet écrit aux différentes personnes convoquées de façon groupée, sans cacher les adresses emails des uns et des autres. «Dans l’hypothèse où les données récupérées par réquisition judiciaire [les adresses mails des participants à la cagnotte en l’occurrence], auraient été divulguées à des tiers non autorisés, ces faits seraient susceptibles de constituer une violation de données conformément à l’article 33 du RGPD. Si tel est le cas, cette violation devrait être notifiée à la CNIL», indique l’autorité administrative.

Et que se passerait-il si la CNIL était saisie d’un dossier qui a trait à Leetchi ou au Crédit Mutuel Arkéa ? L’autorité administrative indique à CheckNews que conformément à la loi sur la prévention des conflits d’intérêts, «le nécessaire a été fait en interne, dès sa prise de fonctions, pour que la présidente de la CNIL ne traite pas, de près ou de loin, de dossier concernant la société crédit mutuel Arkea ou une société contrôlée par celle-ci» (précaution qui ne s’étend pas au reste du secteur bancaire et des assurances). Si la Cnil devait se saisir d’un dossier concernant Leetchi ou toute autre entreprise contrôlée par Arkéa, la présidente serait «suppléée», notamment par «la vice-présidente déléguée».

https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/24/la-presidente-de-la-cnil-est-elle-en-situation-de-conflits-d-interets-concernant-leetchi_1734821

Non classé

Travailler plus de 10 heures par jour pendant au moins dix ans augmenterait le risque d’AVC

Travailler plus de dix heures par jour de façon prolongée, au moins cinquante jours par an, est associé à un risque d’AVC supérieur à celui encouru en travaillant moins, selon une étude française réalisée par une équipe de l’hôpital Raymond-Poincaré, dans les Hauts-de-Seine, parue jeudi 20 juin.

Le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral (AVC) apparaît doublé chez ceux qui ont été exposés pendant au moins dix ans à un travail prolongé, selon l’étude française réalisée par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré (AP-HP à Garches, dans les Hauts-de-Seine), des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de Paris-Saclay (région parisienne) avec l’Inserm, parue jeudi 20 juin. Par travail prolongé, l’étude entend?: travailler plus de dix heures par jour, au moins cinquante jours par an.

L’étude sur l’association entre-temps de travail prolongé et risque d’AVC s’appuie sur les données de la cohorte française Constances (sur l’âge, le sexe, le temps de travail et le fait de fumer ou non) qui regroupe 200?000 personnes âgées de 18 à 69 ans consultant des centres d’examens de santé.

140?000 patients retenus

Un entretien médical complémentaire a permis d’identifier d’autres facteurs de risques cardiovasculaires et de précédents AVC. Les personnes employées à temps partiel et celles qui avaient déjà eu un AVC avant d’avoir un temps de travail prolongé ont été exclues de l’étude.

Sur les plus de 140?000 patients retenus, 0,9?% ont rapporté un AVC. Parmi eux, 29,6?% (42?542) avaient des temps des travail prolongés et 10,1?% (14?481) des temps de travail prolongés sur plus de dix ans, indique l’Assistance Publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.

Un temps prolongé, c’est quoi??

La notion de temps de travail prolongé a été définie comme étant de dix heures minimum par jour pendant au moins 50 jours par an. Ainsi, le temps de travail prolongé a été associé à un risque de survenue d’AVC 29?% plus important dans la population concernée que dans celle travaillant moins, selon l’AP-HP.

«?Être exposé à un temps de travail prolongé sur dix ans minimum est fortement corrélé à la survenue d’AVC, avec un risque doublé dans cette population par rapport à celle travaillant moins.?»

Cette étude confirme les résultats d’une autre publiée en 2015

L’association est plus significative chez les moins de 50 ans après prise en compte des facteurs de risques habituels, remarquent les chercheurs qui n’ont relevé aucune différence entre les femmes et les hommes.

L’étude ne permet pas de conclure à un lien de causalité. Néanmoins, elle montre «?une association significative?» entre risque de survenue d’AVC et temps de travail prolongé sur une période égale ou supérieure à dix ans et confirme ainsi les conclusions d’une méta-analyse (analyse d’une série d’études), publiée en 2015 dans la revue médicale The Lancet, sur l’excès de risque d’AVC lié à un travail prolongé.

Les nouveaux résultats pourront être utilisés pour la «?prévention individuelle et globale?», notent les auteurs même s’ils «?devront être approfondis par des études complémentaires?».

https://www.ouest-france.fr/sante/travailler-plus-de-10-heures-par-jour-pendant-au-moins-dix-ans-augmente-le-risque-d-avc-6409614?utm_source=neolane_of-ofe_newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=of-ofe_newsletter&utm_content=20190622&vid=1253174

Non classé

Banque : l’érosion des emplois se poursuit

cBanque avec AFPPublié le jeudi 20 juin 2019

Les effectifs des banques françaises ou étrangères installées dans l’Hexagone ont continué de s’éroder en 2018, totalisant 362 800 personnes à la fin de l’année, en baisse de 1% sur un an, a annoncé jeudi la Fédération bancaire française (FBF). En 2017, les emplois avaient diminué de 1,2%, après 0,3% en 2016 et 0,6% en 2015.

Dans le détail, les banques commerciales rattachées à l’Association française des banques (AFB) employaient 195 300 personnes fin 2018, tandis que les établissements mutualistes (BPCE, caisses régionales de Crédit Agricole et Crédit mutuel) en comptaient 167 500. « Avec une baisse tendancielle des effectifs depuis 2011, inférieure à 1% par an en moyenne, le secteur bancaire reste l’un des principaux employeurs privés en France, avec 1,9% de l’emploi salarié privé », a souligné devant la presse Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la FBF et de l’AFB. Selon elle, « l’industrie bancaire française est un acteur dynamique du marché de l’emploi avec 42 300 embauches en 2018, un chiffre en constante augmentation depuis 2014 ». Ces embauches étaient de 42 200 en 2017, et de 41 100 en 2016.

Concernant le seul périmètre AFB, 19 800 personnes ont été embauchées l’an dernier, les CDI représentant 69% des recrutements, soit 1 200 de plus qu’en 2017. Si un tiers des recrutements en CDI ont porté sur des postes de chargés de clientèle, ceux concernant les métiers de l’informatique ont représenté 16% des embauches, +5 points en 2 ans, et 10% les métiers de la conformité/risques.

Pour Marie-Anne Barbat-Layani, ces embauches montrent que « nous sommes un secteur qui a toujours besoin de recruter des compétences ». « Nous croyons à la pérennité de notre branche puisque l’essentiel des embauches se fait en CDI », a-t-elle poursuivi, soulignant qu’« il n’y pas d’alerte rouge sur l’emploi » dans le secteur.

https://www.cbanque.com/actu/74577/banque-erosion-des-emplois-se-poursuit

Non classé

Libra : le président du Crédit Mutuel appelle les États à stopper la cryptomonnaie Facebook

Les gouvernements et les banques centrales de la planète doivent faire barrage au projet de monnaie virtuelle avec laquelle Facebook entend bouleverser le système financier mondial sous peine de voire émerger « un monde de monopoles totalitaires », s’indigne le président du Crédit Mutuel Nicolas Théry.

« Qu’une monnaie Facebook recueille l’accord, même implicite, des banques centrales et des gouvernements dépasse l’entendement », écrit Nicolas Théry dans une tribune cosignée avec l’économiste Daniel Cohen et publiée dans le Figaro de jeudi. Dès que les consommateurs accorderont leur confiance à cette nouvelle monnaie, « le drame pourra surgir », pointent les deux auteurs, estimant que les banques centrales sont « les seules à même d’éviter les crises monétaires et de protéger les épargnants ».

Selon eux, « en Europe, l’euro a été l’étape la plus marquante d’une réponse politique aux désordre monétaires. Le fait de brader cette souveraineté sur l’autel de la construction d’un monde de monopoles totalitaires serait inacceptable », poursuivent les deux auteurs. Et pour eux, « les premières victimes seraient d’ailleurs les pays en développement : à leurs concitoyens, Facebook vendrait la perspective illusoire d’une réduction du risque de change alors qu’il s’agirait en fait de privatiser une partie de leur masse monétaire et d’organiser une fuite des capitaux vers une pseudo-banque centrale installée en Suisse ».

« Un test de crédibilité des banques centrales »

De façon plus générale, derrière ce type de projet « se niche une remise en cause irréversible de nos libertés publiques et de nos structures sociales. (…) Le monde de la simplicité technologique ne doit pas nous abuser sur les vraies intentions de ces multinationales (Google, Amazon, Facebook, Apple, ndrl) : c’est la maîtrise de notre intimité numérique qui se joue », affirment Nicolas Théry et Daniel Cohen. « Le projet de monnaie de Facebook est un test de crédibilité des gouvernements et des banques centrales », concluent-ils.

Facebook a dévoilé cette semaine sa monnaie virtuelle, confiant la gouvernance de Libra à une entité indépendante, l’association Libra, basée à Genève (Suisse) et composée d’entreprises comme Mastercard et Visa (cartes bancaires) ou PayPal (système de paiement). Libra doit offrir à partir de courant 2020 un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels : elle se veut la pierre angulaire d’un nouvel écosystème, affranchi de la barrière des différentes devises, un outil susceptible d’intéresser notamment les exclus du système bancaire, dans les pays émergents par exemple.

https://www.cbanque.com/banque/actualites/74586/libra-le-president-du-credit-mutuel-appelle-les-etats-a-stopper-la-cryptomonnaie-facebook?format=amp&__twitter_impression=true

Non classé

Crédit mutuel Arkéa. Bataille sur l’emploi du nom

Le Crédit mutuel Arkéa peut-il se nommer Arkéa ou doit-il systématiquement utiliser Crédit mutuel Arkéa ? Saisi en référé, le tribunal administratif de Rennes rendra son ordonnance la semaine prochaine.

Dans la guerre interne qui déchire le Crédit mutuel depuis cinq ans, une nouvelle bataille judiciaire a eu lieu devant le tribunal administratif de Rennes, ce mardi. La confédération nationale du Crédit mutuel enjoignait le Crédit mutuel Arkéa à cesser d’utiliser le nom commercial Arkéa pour employer uniquement et systématiquement Crédit mutuel Arkéa. « Jour après jour, l’appellation Arkéa gagne du terrain alors que celle de Crédit mutuel Arkéa régresse », a plaidé Philippe Delelis, avocat de la Confédération nationale. « On change progressivement le nom d’usage en prévision de l’indépendance, ce qui contribue à l’accélérer. Mais l’indépendance du Crédit mutuel Arkéa n’est pas acquise, elle n’a même pas commencé. Juridiquement, rien n’est fait. La Confédération nationale veille au bon fonctionnement du réseau et une entité ne peut pas décider seule de communiquer sur tel ou tel nom. Il existe des règles que lui confèrent son statut de banque mutualiste et sa mission d’utilité publique ». C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que le tribunal administratif était compétent. Ce que n’a pas contesté Henri Savoie, avocat du Crédit mutuel Arkéa, qui n’a pas souhaité soulever l’exception d’incompétence.

Un pied dans la porte en vue de la désaffiliation

« Le Crédit mutuel Arkéa a renoncé à changer la dénomination commerciale car il lui faut l’autorisation de la Confédération nationale, rappelle Henri Savoie. Cependant, nous souhaitons communiquer davantage sur le nom Arkéa, pour préparer notre désaffiliation étudiée en ce moment, par la Banque centrale européenne. Notre appartenance au Crédit mutuel n’a jamais été niée, tous nos documents le mentionnent. Et nous n’avons jamais émis de produits ou services bancaires comme des cartes bleues ou des chéquiers uniquement sous le nom Arkéa. Je ne vois pas pourquoi le tribunal est saisi ».

Et l’avocat de questionner le bien-fondé de la procédure en référé. « Depuis des mois, nous sponsorisons sous le nom Arkéa. C’est le cas du bateau du Vendée Globe Arkéa – Paprec, depuis février 2018, ou de l’équipe cycliste Fortunéo, devenue Arkéa en janvier 2019, ou encore de la salle de spectacles Arkéa Arena, à Bordeaux, inaugurée en janvier 2018. Rien de nouveau. Rien d’urgent ! ». Saisi en référés, le tribunal administratif de Rennes rendra son ordonnance la semaine prochaine.

https://www.letelegramme.fr/economie/credit-mutuel-arkea-bataille-sur-l-emploi-du-nom-18-06-2019-12315271.php