Alors que la France aurait pu devenir pionnière en inscrivant le droit à l’IVG et à la contraception dans la constitution, les sénateurs ont rejeté cette proposition par 172 voix contre et 139 pour.

A l’heure où le droit à l’avortement recule dans un certain nombre de pays européens, tels que la Pologne et la Hongrie, qu’il est remis en cause dans plusieurs états américains, le Sénat aurait pu être précurseur en sécurisant enfin ce droit des femmes à disposer de leurs corps.

L’UNSA, qui se dit favorable à cette constitutionnalisation regrette fortement cette prise de position des sénateurs français et restera attentive aux prochaines initiatives allant dans ce sens, telles que les deux propositions de loi déposées par différents groupes parlementaires qui seront examinées en novembre prochain.