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Pour ou contre l’écriture inclusive ? Deux linguistes débattent

Par Alice Develey Publié le 30/03/2021

Depuis son apparition, l’écriture inclusive cristallise les passions. Qu’elle s’invite à l’université, dans des médias ou au sein des sphères de l’Etat, à chaque fois son utilisation crée le débat. Franck Neveu, professeur de linguistique française à la Sorbonne, et Julie Neveux, maîtresse de conférences en linguistique à la Sorbonne et auteure de Je parle comme je suis (Grasset), ne sont pas d’accord sur son emploi et sa signification. Pour le premier, cette graphie sous-tend «une idéologie», quand pour la seconde, elle est «une nouvelle ressource linguistique disponible».

» LIRE AUSSI – Écriture inclusive: les incohérences d’un système complexe

LE FIGARO. – Que vous inspire l’écriture inclusive?

Julie NEVEUX. – Je suis stupéfaite de la violence des débats autour de l’écriture inclusive, qui me rappellent à quel point la langue est politique, à quel point elle est un enjeu de pouvoir et à ce titre soumise à des jeux de négociation permanents. Pourquoi tant de haine de part et d’autre? De la part des puristes de la langue, qui pensent que leur objet chéri est menacé par ces barbares militantes, mais aussi de la part de certain(e)s défenseuses et défenseurs de ce type d’écriture, qui croient à tort qu’on peut imposer à tous une façon d’écrire ou de parler… Lire la suite

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Nexity : élection du Crédit Mutuel ARKEA en tant qu’administrateur

Nexity : REPONSE AUX RECOMMANDATIONS DES PROXY ADVISORS CONCERNANT LES RESOLUTIONS 9 ET 13 DE L’ASSEMBLEE GENERALE 2021 DE NEXITY 2021 DU 19 MAI 2021

Communiqué de Presse Nexity 30/04/2021


REPONSE AUX RECOMMANDATIONS DES PROXY ADVISORS CONCERNANT LES RESOLUTIONS 9 ET 13 DE L’ASSEMBLEE GENERALE 2021 DE NEXITY 2021 DU 19 MAI 2021

Paris, le 30 avril 2021
Communiqué de presse
Chers Actionnaires de Nexity,

Le Conseil d’administration a le plaisir de vous inviter à l’Assemblée générale annuelle 2021 de Nexity (« AG ») qui se tiendra le mercredi 19 mai à 10h00.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, l’AG de cette année devra à nouveau se tenir à huis clos. Cependant, Nexity mettra en place un système de communication permettant une séance de questions-réponses en direct à la fin de notre AG et nous espérons que vous serez nombreux à profiter de cette occasion pour échanger avec nous.
Dans cette perspective, Nexity souhaite vous donner un aperçu de certaines recommandations formulées par certains proxies sur certaines de nos résolutions.

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Banques : face à la crise, les atouts du mutualisme

par rédacteur 02/05/2021

Plus résilientes que leurs concurrentes privées et cotées, les banques mutualistes attirent toujours plus de Français. Des clients-sociétaires qui louent leurs valeurs de proximité, de solidarité et de confiance.

Déjà fragilisées, les banques mises à mal par la crise du Covid

Après la crise sanitaire et la crise économique, bientôt une nouvelle crise bancaire?? Plus d’un an après le début de la pandémie du Covid-19, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour des banques françaises qui se préparent à encaisser, en quelque sorte, le contrecoup de la tempête faisant rage depuis plusieurs mois. Signe du pessimisme régnant au sein des directions des grands établissements tricolores, les annonces de fermetures d’agences et de suppressions de postes se succèdent depuis plusieurs années : après BNP Paribas, qui a fermé quelque 200 agences en quatre ans et réduit ses effectifs de près de 4 %, c’est au tour de Société Générale d’annoncer, à la faveur de la fusion de ses réseaux de proximité avec ceux du Crédit du Nord, la suppression de 600 agences d’ici à 2025.

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Quel paysage des marchés bancaires à 10 ans

l’analyse de Guillaume Alméras, fondateur du site de veille et de conseils Score Advisor. – Damien Meyer – AFP

[TRIBUNE] Les banques françaises ont encore quelques années devant elles pour se préparer à la concurrence des plateformes, comme la fintech suédoise Klarna: l’analyse de Guillaume Alméras, fondateur du site de veille et de conseils Score Advisor.

Comment la Banque postale voit-elle les dix prochaines années ? Tranquilles ! A suivre son plan stratégique 2030, récemment présenté, la Banque postale aura peu changé, en effet, d’ici cinq à dix ans.

Elle aura renforcé son produit net bancaire (+3% par an d’ici 2025). Elle maitrisera mieux ses coûts (un coefficient d’exploitation ramené de 70% à 60%) et elle se sera peut-être un peu développée à l’international. Tout cela sera en continuité par rapport à ses activités actuelles: équiper ses clients, à travers son réseau fourni d’agences. Renforcer sa présence auprès de certains segments de clientèle, comme les entreprises. Diversifier ses revenus, notamment avec le crédit à la consommation. Enfin, la Banque postale s’attachera à « préparer la banque de demain: vers un modèle innovant, partenarial et international ». D’ailleurs, l’établissement a déjà lancé sa propre néo-banque, Ma French Bank, qui vise 1,3 million de clients en 2025.

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Foot – Crédit Mutuel Arkéa

Foot : le plan du Crédit Mutuel Arkéa pour gérer la fortune des meilleurs joueurs français

La banque lance F1RST Business Coach, un service de gestion de patrimoine dont l’ambassadeur est le champion du monde français Blaise Matuidi. Un marché porteur dans une période où le football est fragilisé et dans un secteur où l’éducation financière manque autant que les sollicitations fleurissent.

77% des Français estiment avoir un niveau de connaissance moyen ou faible sur les questions financières. Et sans surprise, les footballeurs sont des Français comme les autres malgré une exposition, des revenus et des sollicitations bien au-dessus de la moyenne. La Premier League, le tout-puissant championnat anglais de football, estime qu’un joueur sur deux est ruiné cinq ans après la fin de sa carrière. Et si aucune étude n’a été menée par l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) sur la Ligue 1 et la Ligue 2, la situation n’est guère plus reluisante en France.

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Droit à la déconnexion

Droit à la déconnexion : ce qui est prévu, ce qui ne l’est pas

Publié le 10 février 2021 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

En dehors de ses heures de travail, tout salarié n’est pas tenu d’être en permanence joignable par son employeur pour des motifs liés à l’exécution de son travail. Dans le cadre du télétravail, mis en place de façon exceptionnelle ou non, le droit à la déconnexion s’applique également. Cependant, les modalités de ce droit doivent être prévues par l’entreprise. Instauré par la loi dite « Loi travail » du 8 août 2016, le droit à la déconnexion est en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Il est consacré à l’article L. 2242-17 du Code du travail.

Le droit à la déconnexion vise à :

  • assurer le respect des temps de repos et de congés ;
  • garantir l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale ;
  • protéger la santé des salariés.

Le Code du travail ne définit pas les modalités d’exercice du droit à la déconnexion et prévoit que celles-ci doivent être déterminées au niveau de l’entreprise, par le biais d’un accord employeur-salariés, dans le cadre de la négociation annuelle sur la qualité de vie au travail et sur la mise en place par l’entreprise de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques. Cette négociation doit être engagée tous les ans (ou au moins une fois tous les quatre ans si un accord collectif portant sur la périodicité des négociations obligatoires a été conclu) dans les entreprises où sont constituées une ou plusieurs sections syndicales d’organisations représentatives. Ce sont en général les entreprises de plus de 50 salariés.

À défaut d’accord, notamment dans les entreprises de plus de 11 salariés, l’employeur élabore une « charte », après avis du comité social et économique. Cette charte définit les modalités de l’exercice du droit à la déconnexion. Elle prévoit en outre la mise en œuvre d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques destinés aux salariés, à l’encadrement et à la direction.

Les modalités pratiques peuvent être par exemple :

  • consignes pour ne pas répondre aux mails ou à des appels sur son téléphone portable ;
  • dispositifs de mise en veille des serveurs informatiques en dehors des heures de travail ;
  • activation des messageries d’absence et de réorientation ;
  • détermination d’horaires fixes pour les salariés en télétravail ;
  • signature automatique indiquant le caractère non impératif d’une réponse immédiate.

Textes de référence