Alexandre Garabedian 24/05/2019 L’AGEFI Quotidien / Edition de 18H
Nicolas Théry, président du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, et Daniel Baal, directeur général, verront en 2019 leurs rémunérations fixes respectives s’accroître de 21% et 24%, selon le document de référence de la Banque Fédérative du Crédit Mutuel. Leur nouvelle rémunération est fixée à 880.000 euros bruts annuels. Elle a été votée à 1.355 voix pour et seulement 2 contre.
En 2018, Nicolas Théry a perçu 725.510 euros de salaire fixe, dont 250.000 euros au titre de président du CIC, et Daniel Baal 709.506 euros. Les deux dirigeants ne reçoivent pas de part variable.
La décision a été prise lors d’un conseil d’administration le 20 février. Celui-ci «a motivé sa décision par le fait que la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel représente la société mère au sein du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, porte les principales fonctions supports et coordonne avec la Banque Fédérative du Crédit Mutuel et le CIC les principales filiales du groupe, et est supervisée directement par la Banque centrale européenne», selon le document de référence. Les «autres mandats et fonctions» du président et du directeur général au sein des entités du Crédit Mutuel Alliance Fédérale «seront exercés à titre bénévole à compter de cette date», précise le groupe coopératif.
Le conseil a aussi décidé d’octroyer à chacun des deux dirigeants une indemnité de départ d’un montant équivalent à deux ans de salaire annuel brut lors de la cessation du mandat social. Le versement de cette indemnité est soumis à la réalisation d’une condition de performance «relative à l’accroissement des fonds propres globaux consolidés IFRS du groupe» entre le 1er janvier 2019 et la date de cessation du mandat.
Nicolas Théry et Daniel Baal restent les moins payés parmi les dirigeants des cinq grandes banques françaises non publiques. Et au Crédit Mutuel Arkéa, le président Jean-Pierre Denis a touché 1,6 million d’euros au titre de 2018, dont 1,06 million de bonus.
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