Lors d’une soirée organisée par Paris Breizh Media, Jean-Pierre Denis a démenti vouloir, à terme, ouvrir le capital de la banque.
« On sait ce que donne la centralisation. » Et ça, le président d’Arkea n’en veut pas. Le dernier mot doit rester à Brest. Lors d’un débat organisé par l’association Paris Breizh Media, Jean-Pierre Denis a de nouveau plaidé en faveur du divorce avec le Crédit Mutuel auquel les 331 caisses de Bretagne, du Massif central et du Sud-Ouest appartiennent aujourd’hui. Une volonté de prendre le large conditionnée au feu vert des autorités bancaires européennes et à la résolution de multiples recours devant les tribunaux.
Un shéma coopératif
Cette nouvelle banque devrait s’inscrire dans un schéma coopératif avec une organisation en caisse locales elles-mêmes détenues par les coopérateurs. « Pas question d’ouvrir le capital. Et le projet de cotation évoqué par certains est absurde. Nous croyons à un modèle de taille intermédiaire », insiste-t-il.Il n’en dira pas plus. Le contenu détaillé étant réservé aux autorités de tutelle. Rien non plus sur le calendrier.
« Préserver l’entreprise »
« L’aventure, ce serait l’intégration. Nous agissons ainsi pour préserver la substance de l’entreprise », insiste Jean-Pierre Denis qui dénonce le cadre réglementaire mis en place depuis 2013 par les autorités de régulation bancaires européennes. Pour le président d’Arkea, les organes centraux du Crédit Mutuel sont ainsi renforcés. « Je ne veux pas rendre de comptes à un organe central dirigé par des concurrents », a-t-il rappelé. Reste maintenant à démêler un écheveau compliqué sur le plan financier et administratif.
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