Le ton continue de monter entre les dirigeants de la Confédération nationale de Crédit mutuel (CNCM) et le Crédit mutuel de Bretagne-Arkea. Dans Le Monde de ce dimanche, une administratrice indépendante de la CNCM s’en prend violemment au groupe bancaire breton.
C’est la première fois que Catherine Barbaroux (photo), qui fut secrétaire générale d’En Marche avant la présidentielle, s’exprime sur le dossier Arkea. Elle est aujourd’hui administratrice indépendante « bénévole » de la CNCM. Sa charge est forte : « Entendre Arkéa dire “on nous empêche de nous développer”, leur mise en cause permanente de la Confédération nationale du Crédit mutuel, leur agressivité, c’est inacceptable », dit-elle dans Le Monde. « c’est même injurieux pour des personnes comme moi qui mettent en jeu leur honorabilité, et je ne veux plus me laisser injurier », prévient-elle.
Elle précise : « Je ne touche pas de jetons de présence, je suis bénévole, mon mandat est totalement désintéressé, je ne suis animée que par l’envie d’accompagner une banque des territoires. » Sur le fond du dossier, Catherine Barbaroux dit « ne pas à trouver un fondement à l’attitude belliqueuse du Crédit mutuel Arkéa ». « Lorsqu’on met les choses à plat, je ne vois pas ce qui pourrait brimer Arkéa dans le fonctionnement de la Confédération. Personne ne met en cause leur façon de faire », dit-elle. « Nous sommes dans l’irrationnel. Je ne vois qu’un procès d’intention. Peut-être que le président d’Arkéa, Jean-Pierre Denis, aimerait mieux être le premier dans son village que le second à Rome. » Elle poursuit : « Je me sens très désarmée face à ce conflit : c’est une guerre d’usure que mène Arkéa, avec un projet destructeur ».
© Le Télégramme
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