Le Collectif des salariés Arkéa, dans un courriel envoyé ce samedi 31 mars, informe que le rassemblement pour l’indépendance d’Arkéa prévu jeudi 5 avril à Paris est annulé et reporté. La raison?? La grève annoncée dans les transports la semaine prochaine.
Le Collectif des salariés Arkéa avait prévu de faire monter « plus de 6?000 salariés » à Paris, jeudi 5 avril « prêts à exprimer haut et fort » leur « attachement au groupe ».
Le groupe bancaire (fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central), dont le siège est situé au Relecq-Kerhuon près de Brest (Finistère), comptait ainsi se faire entendre des pouvoirs publics, et notamment du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Arkéa est en effet engagé dans une démarche visant à obtenir son indépendance vis-à-vis de la Confédération nationale du Crédit mutuel. À ses yeux, c’est la seule solution aujourd’hui pour poursuivre le développement du groupe.
« Situation de force majeure »
La manifestation est annulée et reportée. Dans un courriel envoyé ce samedi 31 mars, le collectif explique que « les autorités responsables de la sécurité et de la circulation nous ont contactés pour nous demander de reporter notre rassemblement, compte tenu de la situation très critique des transports en Ile-de-France et sur les rails la semaine prochaine et particulièrement jeudi. »
« Face à cette situation de force majeure, nous avons, à contrecœur, pris la décision de décaler notre rassemblement à une date ultérieure, qui vous sera communiquée très prochainement. […] C’est bien notre détermination collective sur la durée qui nous permettra de faire bouger les lignes pour continuer à vivre et décider sur nos territoires. »
La CFDT se félicite de l’abandon de ce projet
De son côté, la CFDT, qui avait interpellé à plusieurs reprises les instances du groupe bancaire sur l’encadrement légal de cette manifestation et les questions relatives à la sécurité des salariés (temps de travail, assurance en cas d’accident…) se « félicite de l’abandon de ce projet. »
La CFDT rappelle que ses demandes écrites « étaient restées sans réponses ».
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