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Depuis plusieurs années, les banques traditionnelles mettent tout en œuvre pour rationaliser les coûts. Cela passe notamment par des suppressions d’emplois par milliers.

L’émergence de la banque en ligne, des FinTechs et la banalisation des services numérisés impactent lourdement les acteurs traditionnels du secteur bancaire. Les agences bancaires ferment les unes après les autres pour être recentrées ailleurs. Chez BNP Paribas 200 points de vente qui vont disparaître, 400 annoncées par BPCE et 300 à la Société Générale.

La montée du numérique fragilise les emplois traditionnels

Les annonces de suppressions d’emplois et de fermetures d’agence bancaire ne cessent de se multiplier. Dernier exemple en date : le groupe BPCE qui a confirmé la fermeture de 400 agences, soit 4.000 suppressions d’emplois entre 2017 et 2020. Cela fait plusieurs années que les banques traditionnelles ont pour objectif de faire baisser le coût de fonctionnement de leur réseau en privilégiant l’automatisation des tâches et la digitalisation de leurs services. Ces pratiques ont eu de lourdes conséquences sur l’emploi puisque près de 1.200 agences ont fermé leurs portes entre 2011 et 2016. Finalement, ce sont plus de 10.000 emplois qui ont été supprimés sur 380.000 en France comme le montre l’analyse diffusée sur Xerfi Canal. D’ici 2025, les banques de détail pourraient perdre jusqu’à 30 % de leurs effectifs. Pour autant, ces suppressions d’emplois ne se traduiront pas forcément par des licenciements massifs comme c’est le cas en Allemagne, en Italie ou en Espagne. En effet, l’approche des banques françaises consiste davantage à jouer sur les départs en retraite anticipés.

Un développement des métiers périphériques à la finance

Depuis plus de 10 ans, on assiste à l’émergence de métiers périphériques au secteur de la finance. Dans la plupart des cas, il s’agit de professionnels de la finance qui crée leur entreprise de courtage ou de la gestion de fonds. Comme de nombreuses autres structures, les banques ont tendance à externaliser davantage. Par ailleurs, la tendance est également à la création d’emplois hyper spécialisés. Effectivement, les conseillers clientèle doivent être au fait des nouveaux outils car les clients qui se déplacent en agence sont désormais renseignés sur Internet et attendent un conseil plus précis. A court terme, peu de postes seront à pourvoir mais il s’agira d’emplois plus qualifiés. « Depuis 4 ou 5 ans, les niveaux de recrutement sont plus élevés : deux tiers des nouveaux embauchés ont un Bac +4 ou +5, avec une spécialisation plus forte dans les forces de vente », constate l’Observatoire des métiers de la banque. Les métiers du back-office vont quant à eux se développer car les données deviennent capitales dans les banques.

Dans les banques de financement et d’investissement, la révolution numérique est également en marche. La robotisation remet en question les emplois les plus qualifiés et notamment les traders. C’est déjà le cas dans l’une des banques d’affaires les plus puissantes au monde, Goldman Sachs. 600 traders actions y travaillaient en 2000 alors qu’ils ne sont plus que deux actuellement.

Meteojob transforme le processus de recrutement pour la banque

Le métier de banquier est loin de disparaître puisqu’en 2017, les acteurs de la banque-assurance prévoyaient de recruter 30 000 personnes pour des métiers bancaires différents : téléconseillers, assistant de clientèle dans les agences bancaires, mais aussi des postes de fonction support dans l’informatique, le marketing, les ressources humaines ou encore des chargés de contrôle des risques et de conformité bancaire. Pour recruter et trouver les profils correspondant, les acteurs de la banque font appel à des sociétés de recrutement.

Parmi ces prestataires, Meteojob est le premier site de recherche d’emploi en France basé sur le principe de la complémentarité entre les candidats et les postes proposéspar les employeurs. Depuis 2007, la société met en relation les demandeurs d’emploi avec les potentiels employeurs dans le domaine bancaire. En 2016, le site a fusionné avec Visiotalent, une jeune plateforme qui facilite la sélection et la gestion des candidats avec des technologies d’entretiens vidéo différés. Selon Marko Vujasinovic, président de Meteojob, ce rapprochement permet à l’entreprise de proposer une solution de productivité de bout en bout pour le recrutement.

Meteojob utilise un algorithme qui se comporte comme un assistant de recherche d’emploi. Il sélectionne les offres qui correspondent au candidat sans que celui-ci n’ait besoin d’effectuer une recherche sur le site. L’algorithme analyse les éléments de son profil et ceux présents dans les offres d’emploi pour les comparer. Chaque offre reçoit une note selon le nombre d’éléments correspondant. Lorsque l’analyse est terminée, seules les offres les mieux notées sont présentées à l’utilisateur. Meteojob s’adresse également aux personnes à la recherche de formations post-master.

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