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Ronan Le Moal, Directeur Général du crédit mutuel Arkea, nous livre sa vision concernant les start-up et la belle aventure que les grands groupes peuvent initier en allant à la rencontre de ces petites pépites agiles. Propos recueillis par Crédit Mutuel Arkea pour Valorial.

QUEL A ÉTÉ LE DÉCLIC POUR VOUS CONVAINCRE DE TRAVAILLER AVEC LES START-UP ?

Pour Ronan Le Moal, 3 points lui ont donné l’opportunité et l’envie de travailler avec les start-up :

– Une rencontre avec Frédéric Mazzela dans un café il y a quelques années, futur fondateur de BlablaCar. A l’époque au début de l’aventure, Frédéric lui raconte que la vie d’un startuper est faite d’énergie, d’envies, de sacrifices aussi. Quand on voit leur aventure, leurs résultats aujourd’hui -35 millions de membres partout dans le monde-, on réalise qu’en partant de peu et en prenant des risques, on peut soulever des montagnes.

– Un regard porté sur l’entreprise qu’est le Crédit Mutuel Arkéa, au cœur d’un marché de la banque et assurance complexe. Il existe une grosse pression réglementaire qui pèse sur les marges, le client reprend le pouvoir, et de nouveaux acteurs viennent verticaliser les métiers (crédit consommation, assurance vie… sur Internet). Or, le Crédit Mutuel Arkéa est un groupe avec un ancrage territorial fort, agile et technophile. En s’appuyant sur l’évolution du secteur, il a donc une prédisposition à grandir, sortir, s’appuyer sur la technologie et travailler avec des acteurs naissants du numérique comme les FinTech ou le e-commerce.

– La passion ! Ronan Le Moal est passionné par le numérique, l’entreprise Crédit Mutuel Arkea l’est aussi car elle est technophile, le secteur est disruptif et mouvant. C’est donc naturellement qu’ils ont eu envie de s’investir autour du numérique.

QUELQUES EXEMPLES DE PARTENARIATS QUI ONT FAIT BOUGER LES LIGNES ?

Les start-up apportent beaucoup aux grands groupes : de l’amitié, un regard neuf et disruptif, un mode de fonctionnement à plat et agile adapté à l’évolution rapide du marché…
Les grands groupes sont victimes d’une organisation plus lourde, de par leur taille et structure. En s’inspirant des start-up, ils peuvent apprendre beaucoup et capitaliser sur l’agilité apportée par les start-up pour bouger encore plus vite et pour s’adapter au monde dans lequel on vit !

Ronan Le Moal est très fier des trajectoires à succès prises par les start-up accompagnées par le Crédit Mutuel Arkéa.

Par exemple, Leetchi, sur le métier de la monétique : une cagnotte en ligne pour collecter de l’argent à plusieurs. Ou bien Younited credit., demande de crédit et de prêt auprès des particuliers, dont le Crédit Mutuel Arkea est l’un des premiers partenaires. Ou encore, Isai, fond d’investissements des entrepreneurs dans le numérique. Il y a bien sûr aussi BlablaCar, évoqué plus tôt. Le Crédit Mutuel Arkea processe tous les paiements que les membres réalisent sur la plateforme.

Bref, de belles aventures rendues possibles grâce à l’association start-up et grand groupe et aux deal flow mis en place !

Le Crédit Mutuel Arkea est également entre autres à l’initiative de la West Web Valley (co-fondé par Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal) : fonds d’investissement et accélérateur de start-up.

L’envie de créer cet accélérateur est venue d’un constat : les initiatives en lien avec le numérique ne doivent pas être limitées à la capitale. Il existe de belles initiatives dans le Grand-Ouest, qui avaient besoin de fonds, de réseautage et d’accompagnement… Le Crédit Mutuel Arkea a pu aider à connecter ces personnes liées à l’univers du numérique en co-créant l’accélérateur de start-up et en y joignant des acteurs clés (entrepreneurs, investisseurs, médias…).

LE MODÈLE « FINTECH » EST-IL APPLICABLE AU SECTEUR AGROALIMENTAIRE ?

Le numérique n’est pas un secteur, mais transverse, il vient irriguer tous les secteurs. Y compris l’agroalimentaire ! Le numérique franchit toutes les frontières.

Le frein qui empêche les grands groupes d’aller au-devant des start-up ? La peur d’être rejetée, d’être concurrencé, l’inconnu…

Pour lever ces barrières, il faut selon Ronan Le Moal s’acculturer et parler le même langage que ces start-up. Ensuite, il faut regarder dans quel endroit de la chaîne de valeur on peut développer un business innovant avec les start-up, pour mettre en place une complémentarité. Ainsi, on développe un business complémentaire et non concurrent. Il en faut pas avoir peur et aller au contact de ces « jeunes pousses », en prenant le temps d’apprendre. Pour cela, rien de mieux que de voir des dizaines et dizaines de dossiers, rencontrer les fondateurs, et ainsi créer de très belles aventures dans tout secteur d’activité.

Pour en savoir plus, inscrivez-vous au colloque Valorial

Ronan Le Moal et bien d’autres acteurs y seront présents pour livrer leur vision, leurs conseils, croiser leurs points de vue… Venez assister à leurs témoignages et profitez-en également pour rencontrer plus de 30 start-up de la Food Tech ! La prise de rendez-vous est accessible en ligne, après inscription sur la plateforme : Inscriptions.

Rendez-vous le 6 décembre à Pacé (35)

!ACCULTUREZ-VOUS ! INTERVIEW DE RONAN LE MOAL (CRÉDIT MUTUEL ARKEA)

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